Chasser la bécasse.
Actualité publiée le 28/11/2021
Je n'ai pas découvert la chasse de la bécasse dans les magazines ou sur Seasons. Je n'ai fait que perpétuer et si possible améliorer ce que m'avait montré mon grand-père avec son Pointer et sa Braque d'Auvergne, en essayant de respecter l'éthique de ses enseignements.
Depuis mon premier permis en 1970, je suis un chasseur des bois qui cultive la complicité discrète avec son chien et le respect du gibier. Lorsque j'ai commencé à chasser, les bécassiers étaient rares. Ils se connaissaient et se respectaient. Il y avait assez d'oiseaux pour tout le monde. Les temps ont changé. Pour ma part, je chasse en solitaire, exceptionnellement à deux, avec seulement un chien chacun. Pas de cris, pas de beepers qui imitent le sifflement du faucon, le silence des bois ça se respecte. Seule la cloche vient le faire vibrer. Ma motivation est centrée sur la manière de chasser et non sur le nombre de pièces « prélevées ». Je ne cours pas après un « score » pour faire mieux que les « copains » et exhiber mes trophées sur la toile. Il m'est inconcevable de tirer une bécasse autrement qu'à l'arrêt de mon chien et en dehors des quotas autorisés. Ceci est la base éthique que j'estime devoir à cet oiseau qui fait briller mes Pointers et me procure plaisir et émotions. De plus je vérifie à chaque sortie que, dans la plupart des biotopes de ma région, il est possible de chasser sans outils électroniques. Une cloche pour entendre mon chien et un plastron fluo pour le voir et le retrouver à l'arrêt suffisent à mon bonheur. Je suis ainsi plus attentif à ses déplacements et lui, malgré sa quête étendue, revient régulièrement à mon contact. L'instant où je le retrouve et celui où la bécasse s'envole devant mon Pointer immobile sont sublimés par l'aboutissement de la recherche.
Une approche éthique de la chasse permet de récuser sereinement ceux qui s'y opposent et peut-être d'espérer de chasser encore longtemps. Vive la passion et les valeurs d'une Chasse sportive, responsable, respectable et durable.
« Sportive » est à entendre dans le sens de « pratique d'un sport » mais aussi et surtout dans celui de « fair-play et de loyal ».
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Depuis mon premier permis en 1970, je suis un chasseur des bois qui cultive la complicité discrète avec son chien et le respect du gibier. Lorsque j'ai commencé à chasser, les bécassiers étaient rares. Ils se connaissaient et se respectaient. Il y avait assez d'oiseaux pour tout le monde. Les temps ont changé. Pour ma part, je chasse en solitaire, exceptionnellement à deux, avec seulement un chien chacun. Pas de cris, pas de beepers qui imitent le sifflement du faucon, le silence des bois ça se respecte. Seule la cloche vient le faire vibrer. Ma motivation est centrée sur la manière de chasser et non sur le nombre de pièces « prélevées ». Je ne cours pas après un « score » pour faire mieux que les « copains » et exhiber mes trophées sur la toile. Il m'est inconcevable de tirer une bécasse autrement qu'à l'arrêt de mon chien et en dehors des quotas autorisés. Ceci est la base éthique que j'estime devoir à cet oiseau qui fait briller mes Pointers et me procure plaisir et émotions. De plus je vérifie à chaque sortie que, dans la plupart des biotopes de ma région, il est possible de chasser sans outils électroniques. Une cloche pour entendre mon chien et un plastron fluo pour le voir et le retrouver à l'arrêt suffisent à mon bonheur. Je suis ainsi plus attentif à ses déplacements et lui, malgré sa quête étendue, revient régulièrement à mon contact. L'instant où je le retrouve et celui où la bécasse s'envole devant mon Pointer immobile sont sublimés par l'aboutissement de la recherche.
Une approche éthique de la chasse permet de récuser sereinement ceux qui s'y opposent et peut-être d'espérer de chasser encore longtemps. Vive la passion et les valeurs d'une Chasse sportive, responsable, respectable et durable.
« Sportive » est à entendre dans le sens de « pratique d'un sport » mais aussi et surtout dans celui de « fair-play et de loyal ».